Opac
A Portuguesa Corbett, William (1680-1748)
Auteur(s) Corbett, William (1680-1748) ;Seixas, José Antonio Carlos de (1704-1742) ;Scarlatti, Domenico (1685-1757) ;Avison, Charles (1709-1770) ;Boccherini, Luigi (1743-1805) ;Staier, Andreas ;Cummings, Laurence ;Orquestra Barocca Casa da Musica
Titre(s) A Portuguesa : Iberian concertos & sonatas / William Corbett, José Antonio Carlos de Seixas, Domenico Scarlatti... [et al.] ; Orquestra Barocca Casa da Musica ; Andreas Staier, clavecin, dir.
Editeur(s) Harmonia Mundi, 2018.
Contient Concerto "Alla Portugesa" op. VIII n°7 en Si bémol majeur / William Corbett. - Concerto a 4 con vv. e cimbalo obligato en sol mineur / José Antonio Carlos de Seixas. - Sonata for harpsichord K 8 / Domenico Scarlatti. - Sonata for harpsichord K 13 / Domenico Scarlatti. - Sonata for harpsichord K 173 / Domenico Scarlatti. - Concerto a 4 con vv. e cimbalo obligato / José Antonio Carlos de Seixas. - Concerto grosso n°5 / Charles Avison. - Quintettino "Musica notturna delle strade di Madrid" op.30 n°6 / Luigi Boccherini.
Notes Longtemps, longtemps, la péninsule ibérique resta en dehors des grands courants musicaux européens, et la majorité des instrumentistes et compositeurs actifs en Espagne et au Portugal au XVIIIe siècle venait d’Italie ou d’autres pays. Certes, la nouvelle famille royale espagnole – les Bourbon d’Espagne, installés par Louis XIV qui avait placé son petit-fils Philippe duc d’Anjou – avait tété le lait des fastes versaillais, mais il fallait quand même compter avec la tradition aristocratique espagnole des Grands, ses privilèges, sa morgue, ses préséances, son austérité glaçante, sa religiosité extrême, de sorte qu’une fois terminée la guerre de succession, les arts se trouvaient quelque peu négligés. Ce seraient donc l’Italie en Espagne et, pour des raisons plutôt commerciales, l’Angleterre en Espagne, qui mèneraient la danse musicale quelques temps. Scarlatti bien sûr, Boccherini bien évidemment, sont les noms les plus représentatifs de cette influence, il est donc normal que cet album, « Á Portuguesa » (étendu à l’Espagne, il est vrai), leur fasse la part belle. L’ouvrage majeur est et reste l’extraordinaire Nuit de garde à Madrid de Boccherini, initialement conçu comme quintette à cordes, ici redistribué à l’orchestre à cordes avec clavecin par Andreas Staier. Le même Staier reste au clavier pour deux concertos de José António Carlos Vaz de Seixas (1704-1742), compositeur portugais à la tête d’un impressionnant corpus de quelque sept cents toccatas, mais aussi une belle poignée de concertos d’une belle facture. L’Angleterre, elle, nous a fourni quelques ibériades dont l’amusant concerto Alla Portuguesa de William Corbett tiré de son recueil Les bizarreries universelles, preuve que la péninsule ibérique était encore considérée comme le bout du monde bizarre. Quant à Charles Avison, il transcrivit des sonates de Scarlatti pour en faire des concertos grossos, dont voici l’un des exemples les plus éclatants. Staier est accompagné par l’excellent Orchestre baroque de Porto. © SM/Qobuz.
Sujet(s) Musique classique : Époque Baroque
Indice(s) 3.21 213.11 213.15 21
Titre(s) A Portuguesa : Iberian concertos & sonatas / William Corbett, José Antonio Carlos de Seixas, Domenico Scarlatti... [et al.] ; Orquestra Barocca Casa da Musica ; Andreas Staier, clavecin, dir.
Editeur(s) Harmonia Mundi, 2018.
Contient Concerto "Alla Portugesa" op. VIII n°7 en Si bémol majeur / William Corbett. - Concerto a 4 con vv. e cimbalo obligato en sol mineur / José Antonio Carlos de Seixas. - Sonata for harpsichord K 8 / Domenico Scarlatti. - Sonata for harpsichord K 13 / Domenico Scarlatti. - Sonata for harpsichord K 173 / Domenico Scarlatti. - Concerto a 4 con vv. e cimbalo obligato / José Antonio Carlos de Seixas. - Concerto grosso n°5 / Charles Avison. - Quintettino "Musica notturna delle strade di Madrid" op.30 n°6 / Luigi Boccherini.
Notes Longtemps, longtemps, la péninsule ibérique resta en dehors des grands courants musicaux européens, et la majorité des instrumentistes et compositeurs actifs en Espagne et au Portugal au XVIIIe siècle venait d’Italie ou d’autres pays. Certes, la nouvelle famille royale espagnole – les Bourbon d’Espagne, installés par Louis XIV qui avait placé son petit-fils Philippe duc d’Anjou – avait tété le lait des fastes versaillais, mais il fallait quand même compter avec la tradition aristocratique espagnole des Grands, ses privilèges, sa morgue, ses préséances, son austérité glaçante, sa religiosité extrême, de sorte qu’une fois terminée la guerre de succession, les arts se trouvaient quelque peu négligés. Ce seraient donc l’Italie en Espagne et, pour des raisons plutôt commerciales, l’Angleterre en Espagne, qui mèneraient la danse musicale quelques temps. Scarlatti bien sûr, Boccherini bien évidemment, sont les noms les plus représentatifs de cette influence, il est donc normal que cet album, « Á Portuguesa » (étendu à l’Espagne, il est vrai), leur fasse la part belle. L’ouvrage majeur est et reste l’extraordinaire Nuit de garde à Madrid de Boccherini, initialement conçu comme quintette à cordes, ici redistribué à l’orchestre à cordes avec clavecin par Andreas Staier. Le même Staier reste au clavier pour deux concertos de José António Carlos Vaz de Seixas (1704-1742), compositeur portugais à la tête d’un impressionnant corpus de quelque sept cents toccatas, mais aussi une belle poignée de concertos d’une belle facture. L’Angleterre, elle, nous a fourni quelques ibériades dont l’amusant concerto Alla Portuguesa de William Corbett tiré de son recueil Les bizarreries universelles, preuve que la péninsule ibérique était encore considérée comme le bout du monde bizarre. Quant à Charles Avison, il transcrivit des sonates de Scarlatti pour en faire des concertos grossos, dont voici l’un des exemples les plus éclatants. Staier est accompagné par l’excellent Orchestre baroque de Porto. © SM/Qobuz.
Sujet(s) Musique classique : Époque Baroque
Indice(s) 3.21 213.11 213.15 21
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